Cytotoxic Activity of Nemorosone in Human MCF-7 Breast Cancer Cells
Can J Physiol Pharmacol, 2011 Jan;89(1):50-7
Estrogen receptor (ER) antagonists have been widely used for breast cancer treatment; however, patients have increasingly shown resistance and sensitivity to the high toxicity of these drugs, and identification of novel targeted therapies is therefore required.
To determine whether nemorosone, a polycyclic polyisoprenylated benzophenone isolated from floral resins of Clusia rosea Jacq. and Cuban propolis samples, exerts anticancer effects on human breast cancer cells, estrogen receptor positive (ERα+) MCF-7 and estrogen receptor negative (ERα-) MDA-MB-231 and LNCaP cells were used.
Cells were treated with nemorosone alone or in association with 17β-estradiol (E2) or an ER antagonist, ICI 182,780, a selective ER downregulator that completely abrogates estrogen-sensitive gene transcription. Nemorosone inhibited the cell viability of ERα+ but not of ERα- cells. In MCF-7, nemorosone induced inhibition of cell growth by blocking the cell cycle in the G0/G1 phase.
Moreover, the expression of pERK1/2 and pAkt, considered to be hallmarks of the nongenomic estrogen signalling pathway, were reduced in MCF-7 cells treated with nemorosone. All these effects were enhanced by ICI 182,780. However, nemorosone was not able to interfere with E2-induced Ca2+ release.
These findings suggest that nemorosone may have therapeutic application in the treatment of breast cancer because of its activity on ERα.
Les antagonistes des récepteurs des œstrogènes sont largement utilisés pour le traitement du cancer du sein; toutefois, les patients montrent de plus en plus de résistance à ces médicaments et de sensibilité leur toxicité, d’où la nécessité de mettre au point de nouvelles thérapies ciblées. Pour déterminer si le némorosone, un benzophénone polyisoprénylé polycyclique isolé des résines des fleurs de Clusia rosea et d’échantillons de propolis de Cuba, a un effet anticancéreux sur les cellules de cancer du sein, on a utilisé les cellules MCF-7 positives aux récepteurs des œstrogènes (REα+) et les cellules MDA-MB-231 et LNCaP négatives à ces récepteurs (REα–). On a traité les cellules avec le némorosone seul ou en association avec le 17β-estradiol (E2) ou l’antagoniste des RE, ICI 182,780, un régulateur négatif sélectif de RE qui supprime totalement la transcription des gènes sensibles aux œstrogènes. Le némorosone a inhibé la viabilité des cellules des REα+, mais pas des celles REα–. Dans les cellules MCF-7, le némorosone a inhibé la croissance cellulaires en bloquant le cycle des cellules dans la phase G0/G1. De plus, l’expression de pERK1/2 et de pAkt, considérée comme caractéristique dans la voie de signalisation des œstrogènes non génomiques, a été diminuée dans les cellules MCF-7 traitées avec le némorosone. Tous ces effets ont été stimulés par ICI 182,780. Toutefois, le némorosone n’a pu interférer avec la libération de Ca2+ induite par E2. Ces résultats donnent à penser que le némorosone pourrait avoir une application thérapeutique dans le traitement du cancer du sein en raison de son activité sur les REα.
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